• Comme énoncé (Cfr. thermoseption), nous avons sous la peau des capteurs différents pour chaque sensation liée à une fonction: ceux pour le froid, ceux pour le chaud, ceux pour la pression, ceux pour la douleur et enfin ceux pour le toucher.
-Si nous ne sommes pas touchés, nous dépérissons, de la même manière que nous devons toucher pour appréhender le monde qui nous entoure.
Le toucher des corps, des êtres, de la matière est essentiel à notre vie.
La douceur des mots est aussi essentielle. Avec l’âge, nos oreilles s’usent et ne se régénèrent pas. Les poils cilés de l’oreille tombent petit à petit avec le temps, ils ne repoussent pas. C’est pour cette raison que l’on entend de moins en moins bien, surtout les sons aigus puisque les poils qui les capent sont en début de cochlée, moins protégés. (Cfr. bijou « Ouïe-osselets »).
Notre ouïe s’use avec le temps, par contre nos oreilles grandissent, probablement pour contrebalancer la perte d’audition. Les 3 osselets ne grandissent jamais, mais ils ont des tailles légèrement différentes selon l’individu.
’idée ici, est de réaliser un « doudou ». Les trois os de l’oreille moyenne, le marteau, l’enclume et l’étrier, sont agrandis, comme notre oreille qui s’agrandit, pour devenir des « doudous » que l’on peut mettre en poche pour trouver du bien-être, notamment face à la violence des mots, ou pire encore, du silence.