Cette recherche est en lien avec la cuillère « Darwin », réalisée en 2019.
Cfr.« Goût sucré ; « Goût nounours » et ‘Goût papilliforme » )
Le sens du goût s’effectue par le biais des papilles gustatives présentes sur la langue. Elles ont différentes formes (caliciformes, foliées, fongiformes et filiformes) et localisations mais travaillent ensemble pour nous transmettre les perceptions du goût: sucré, salé, amer, acide, unami (plaisir). Les filiformes permettent de sentir les textures, les foliées sont sensible aux acides et au sel. Les papilles contiennent des bourgeons qui captent les molécules alimentaires (solides et liquides) pour envoyer l’information au cerveau via un signal électrique par les nerfs gustatifs.
Les papilles gustatives activent nos récepteurs gustatifs. Mais au-delà de ces papilles, il existe d’autres activateurs du goût.
Le cortex gustatif reçoit des informations de tous les sens, et pas seulement du goût: par exemple le système s’active rien qu’au touché ou à la vue d’un aliment, alors que l’aliment n’a pas été mis en bouche.
Le projet de cuillère en bois a démarré avec l’idée de faire un cabochon en bois qui soit en lien avec la collection « too sensitive ».
L’idée est d’avoir sur soi une cuillère qui permette de boire et manger à tout moment. On peut la détacher facilement. Il y a aussi deux positions possibles.
Le toucher est activé également grâce à la douceur du tilleul.
La cuillère rejoint aussi l’idée du projet « Darwin »: retrouver le plaisir de manger avec les doigts, en ayant connaissance de la notion d’hygiène.
Imaginer une cuillère provenant des temps primitifs, qui aurait évoluée pour répondre aux besoins actuels.
La forme du cabochon, ronde, fait référence aux carapaces des tortues des îles Galapados. Darwin a eu la certitude que sa théorie tenait la route lorsqu’il a pu observer que la carapace des tortues était rondes dans les parties de l’île où les feuilles de cactus sont basses et galbées là où les feuilles sont hautes.